Hauteluce

Huit ans plus tard, nous revenons dans le chalet de Hauteluce. Les enfants sont éton­nés. Il regar­dent le pré, les pentes, le clocher, les cimes, la rue. Aplo se sou­vient du chien noir. Poussé l’un con­tre l’autre, ils bavar­daient pen­dant des heures. “Il était vieux”, lui dis-je. Le cheval, lui, est tou­jours là. Quand Gala sort, il hen­nit. La tête vers nous, près de la grange, il attend sous le soleil, puis sous la neige.