Par les nouvelles, j’apprends la reconquête de la citadelle de Palmyre, dans le désert de Syrie, où j’ai passé la nuit dans les années 1990 après avoir bu une quantité généreuse de Raki dans un jardin avec Olofso et une Allemande à couettes qui se baladait seul un sac de couchage sous le bras (et que nous avons retrouvée six mois plus tard dans une soirée au Népal). L’image montre les puissantes murailles de l’ouvrage trouées par les tirs d’obusiers. A y regarder de plus près — pour autant que cela se puisse sur une séquence vidéo — elles menacent de se rompre. Moi qui n’ai aucune sympathie pour les imbéciles qui arpentent au ras du sol ces contrées punies par la bêtise des Occidentaux, cela m’a touché.