A l’aube 2

A l’in­stant, je pre­nais mon café dans la salle à manger. La ter­rasse est en pro­lon­ga­tion, puis la mer. Assis, on ne voit ni la cime des palmiers ni le sable. Les vagues mon­tent, roulent, écu­ment. Lorsqu’elles se cassent, elles sem­blent s’a­bat­tre con­trela bar­rière de la ter­rasse, alors que je vis au qua­trième étage, sous le toit. L’ar­chi­tecte, ama­teur de kitsch, a cru bon de pour­voir cette bar­rière de ver­res bleus, ain­si, vue de la salle à manger, la mer est tou­jours bleue.