A l’instant, je prenais mon café dans la salle à manger. La terrasse est en prolongation, puis la mer. Assis, on ne voit ni la cime des palmiers ni le sable. Les vagues montent, roulent, écument. Lorsqu’elles se cassent, elles semblent s’abattre contrela barrière de la terrasse, alors que je vis au quatrième étage, sous le toit. L’architecte, amateur de kitsch, a cru bon de pourvoir cette barrière de verres bleus, ainsi, vue de la salle à manger, la mer est toujours bleue.