Calculs sempiternels de Picasso qui, avant même la reconnaissance, prévoyant le succès, organise ses moyens, dispose de ses amis, fait carrière. Son génie le rachète. Il est unanimement fêté par l’entourage qui lui sert de viatique et lui permet de traverser les difficultés sans que sa réputation en pâtisse. Mais dans ce Montmartre moderniste, je lui préfère Max Jacob, l’ami généreux, le juif, le catholique, le poète de chaque instant, ce demi-fou dont le destin n’est qu’effondrements et renaissances.