Il y a quelque vingt-cinq ans, j’étais assis au pied d’une forêt de bonsaï dans l’aéroport de Singapour. A un moment, des oiseaux sifflent. Je me lève, je cherche dans les branches. C’est un enregistrement. Depuis Noël, chantent sur l’un des balcons de l’immeuble opposé à celui que nous habitons des oiseaux. Gala m’assure qu’ils sont électroniques. Je prétends que c’est impossible. En fin de compte, c’est elle qui a raison. De toute manière, chaque fois que je les entends, ils me réjouissent. Ces oiseux-là passent allégrement le test de Turing.