Confronté à cet imbroglio administratif, me revient en mémoire l’attente devant la douane de Ceuta, l’enclave espagnol en territoire marocain, que je quittais alors en voiture pour voyager en direction du Mali. 1993, ou l’année suivante. Garé en file, nous attendions avec une vingtaine de véhicules tout moteur éteint. Une heure, deux, peut-être plus, c’était long. Lorsque nous sommes enfin arrivés en vue du poste de contrôle et de sa barrière, le fonctionnaire arabe fessait à coups de trique un concitoyen. J’ai raconté cela dans Ogrorog, j’y pense suite à l’attente dans ce couloir de la police andalouse, ce matin.