Si je suis aussi optimiste, c’est que nous arrivons au terme du processus d’avilissement. Une fois de plus, devrais-je dire. Les effets de la dernière forme du capital auront été catastrophiques; peut-être ne sont-ils pas irréversibles, du moins socialement. Pour la dimension écologique, c’est une autre affaire. L’élite croit connaître le peuple. Elle le connaît assez pour mener à bien son programme d’instrumentation générale. Mais la psychologie qu’elle lui impute entretient avec sa psychologie profonde un rapport de plus en plus irréaliste à mesure de la réussite de l’entreprise. Dès lors, ce qui dans l’ordre de la prescription politique lui apparaît comme devant fonctionner à l’avenir pour avoir fonctionné par le passé, apparaît aux yeux du peuple comme une provocation. Alors intervient la rupture.