Un idiot tue. Comme à Hollywood qui juge inutile de changer de scénario puisque le public suit, les commanditaires répètent le coup du passeport oublié. Même truc qu’à Paris, lors de l’attentat contre les caricaturistes. Puis on abat le terroriste et on le fait disparaître. Là encore, même scénario. Avec variante. Ben Laden jeté à la mer, l’Arabe de circonstance escamoté. Alors l’ivrogne glorieux Juncker vient à la tribune et déclare: cela n’a aucun rapport avec l’immigration, nous allons continuer d’ouvrir nos frontières mais bien entendu, cela ira de pair avec un renforcement de la sécurité. Au fond, dans cette affaire (comme dans celles qui suivront), tout est écrit, mais les figurants sont choisis au hasard, dans le peuple et ils meurent, comme diraient les enfants, pour de vrai.