Que Houellebecq doive se déplacer flanqué de deux garde du corps est un signe. A sa place, je serai fier. Jamais je n’ai aimé son écriture — ce plaisir de bâcler — mais j’ai de l’admiration pour son caractère et son intuition. J’aime aussi sa révolte tranquille. Il est intelligent et en remontre. Quand un homme de parole doit engager des garde du corps (dans mes relations, deux conférenciers vivent la même situation), cela prouve que la bêtise est répandue dans la société et que l’Etat lui donne droit de cité.