L’Espagnol est normal. Il aime ce qu’il comprend. Il comprend ce qui est proche de lui, ce qui se répète, ce que comprennent ses parents, ce qu’ils aiment. Il n’est pas curieux. Il ne s’intéresse aux autres que pour autant que les autres confirme ce qu’il est. Ce qui est autre, ce qui est étranger existe mais sur un autre plan. Ce plan est sans rapport avec le monde normal dans lequel vit l’Espagnol. Par opposition, l’Europe a de grands anormaux: les Hollandais, les Suédois, les Danois.