De mon toit, j’aperçois un morceau de terrasse. Les stores de la pièce qui donnent sur la terrasse sont baissés. Dans les pots, les plantes ont séché. Contre la rambarde, une maison d’enfant en plastique. Plus loin, un ballon dégonflé. L’endroit est condamné. Visiblement, la voisine n’y vient jamais. J’apprends que son fils de deux ans, un jour qu’il rentrait de l’école s’est plaint d’une douleur au cou. Il est mort quelques mois plus tard.