Rien ne me prédisposait à porter une tel intérêt au journal de Julien Green, auteur américain de langue française, catholique converti et homosexuel amateur de fantômes, bourgeois refoulé et romancier psychologisant, c’est pourtant l’un des rares que j’ai lu dans son intégralité et plusieurs fois (avec celui de Gide, de Calaferte, de Léautaud, et de quelques autres, Brasillach, Tolstoï, Nin, Hillesum.) Le titre du volume daté de 1935–1939, prend aujourd’hui tout son sens: Derniers beaux jours.