4 août

Les douaniers de l’aéro­port m’ar­rê­tent. Ils me poussent dans un bureau-cel­lule. J’ai le temps de remet­tre à Gala les cartes d’embarquement et la réser­va­tion de la voiture. Les enfants sont effrayés.
- A quelle heure est votre vol?
- Dans quinze min­utes.
Le chef pian­ote sur l’or­di­na­teur.
- Je n’ar­rive pas à ouvrir un élé­ment.
Puis le vedict:
- Quoiqu’il en soit, nous devons vous met­tre en prison.
- Pourquoi?
- Je ne sais pas, je n’ar­rive pas à ouvrir les élé­ments je vous dis!
Son col­lègue décroche un télé­phone. Cab­ine insonorisée, je n’en­tends pas la con­ver­sa­tion.
- Voilà. C’est deux jours à Champ-Dol­lon ou vous payez Fr. 250.- et on vous met dans l’avion pour Edim­bourgh.
Je paie. Le douanier me remet la quit­tance.  Je la lui rends
- Notez le numéro de dossier s’il vous plaît!
Je vois alors qu’il s’ag­it d’une pour­suite de la Pré­fec­ture de la Sarine.
- Eh bien Messieurs, je suis coupable d’avoir sor­ti mon fils de l’é­cole un jour en 2011 et cela, après avoir envoyé une demande de con­gé.
Les douaniers me con­sid­èrent, honteux.