L’expérience répétée de l’autre dans le cercle intime — parent, amant, ami — permet de mieux le connaître que l’on ne se connaît soi-même — en apparence. Ce qui, du point de vue de ses défenseurs, légitime l’approche comportementaliste. Mais c’est faute de distinguer entre deux types de connaissance, l’une intérieure, l’autre extérieure. Ou, plutôt, étant incapable d’user de la connaissance intérieure, de se référer à soi comme on se réfère à l’autre.