Pendant mes études à l’Université de Genève, j’habitais si près du parc des Bastions que j’attendais de voir le professeur passer devant ma porte. Avant de rejoindre la classe de séminaire, j’avais encore le temps de me brosser les dents. A Fribourg il y a peu, j’avais vue sur l’amphithéâtre de Miséricorde, ce qui me permettait de quitter mon bureau quelques minutes avant le début du cours. Ce matin, ma chambre d’hôtel donne sur la piste de l’aéroport de Londres-Southend. J’attends l’avion qui va m’emmener à Caen. Pour la troisième fois, je viens de me laisser prendre par le radar : ses capteurs tournent dans l’angle de ma fenêtre. A contrario, quand les enfants fréquentaient la primaire, nous habitions à 63 kilomètres de l’école…