Sentiment


Sen­ti­ment étrange de ne pou­voir résumer ce que je fais lorsqu’une con­ver­sa­tion de cour­toisie exig­erait qu’on le fît. A quoi s’ajoute la ques­tion des horaires. Mes inter­locu­teurs boivent et man­gent car il est l’heure de boire et de manger. Non qu’ils con­sul­tent leur mon­tre (juste­ment, ils ne la con­sul­tent pas), ils savent quand il va être l’heure de se retir­er, quand il le faut, quand il est trop tard. De sorte que je me retrou­ve soudain seul, sur le bord de la Sarine, avec le feuil­lage et la nuit, cher­chant ce que je pour­rais bien faire. Réfugié dans l’arrière-boutique, je me demande com­ment je pour­rai faire pour n’avoir pas à en sor­tir avant de repren­dre l’avion pour Por­to, jeu­di prochain.