La semaine dernière, les Hollandais votaient par référendum sur le traité de libre-échange entre l’Europe et l’Ukraine voulu par les dirigeants européens. Large refus. Aussitôt, le président du Conseil européen fait savoir que cela n’influencera pas la décision de conclure ce traité.
Quelques jours plus tard, je reçois d’intellectuels suisses une invitation à contribuer par le don d’une nouvelle à une revue qui défend le projet européen.
Que l’on soutienne l’Europe, lorsqu’on est démocrate, est difficile à comprendre; lorsqu’on est Suisse, cela est rédhibitoire.
Mais le plus aberrant est que l’on parte de l’idée (en Suisse comma ailleurs) que si vous écrivez vous êtes politisé et de gauche, donc pro-européen.