Enfin l’invisibilité. Nul ne me connaît et je ne connais personne. La langue n’est pas la mienne, les comportements, les mœurs sont autres. Le paysage que j’ai sous les yeux n’existe pas en Suisse. La boîte aux lettres ne comporte pas mon nom. Organisés par chiffres et lettres, les appartements sont anonymes.