Au stade de Saint-Léonard où je cours quinze kilomètres, une adolescente splendide. Elle discute avec un garçon plus petit qu’elle. A l’angle opposé, un autre garçon, accoudé à la barrière, serein. Je fais mes tours, double la fille et son soupirant, double le garçon qui attend. Puis le premier soupirant s’en va, l’adolescente traverse avec élégance le stade et se donne au second.