Torrevieja

Tor­re­vie­ja, en ce week-end pas­cal, quelque peu moins léthargique que l’an­née précé­dente. Des bou­tiques ont ouvert, des bars aus­si; mau­vais signe cepen­dant, la jeunesse se bous­cule pour dîn­er de piz­zas dans des embal­lages car­ton, une habi­tude que les Espag­nols, à la dif­férence des Nordiques, n’avaient jusqu’i­ci pas con­trac­tée. Nos prom­e­nades rit­uelles nous mènent sur le quai, le long des échoppes du marché arti­sanale où des Africains vendent de la camelote importée d’Asie, au parc d’at­trac­tion instal­lé con­tre la Mari­na, puis dans le cen­tre pour manger des glaces. Le moment le plus agréable de la journée demeu­rant le repas de l’après-midi dans l’un des restau­rants du quarti­er, le Gali­cien, la sidrerie, mais surtout El Rin­con de Andres où une famille de qua­tre per­son­nes tient tous les rôles comme l’établit la pho­togra­phie accrochée au-dessus du bar: Andrès, le chef, Con­chi­ta, la cuisinière, la fille et le garçon, seize et dix-huit ans, respon­s­ables de la ter­rasse et de la salle à manger.