Marina di Venezia

A Venise depuis hier après-midi, plus pré­cisé­ment à Pun­ta-Sab­bion­ni, face à l’Adri­a­tique, où Aplo et moi avons pris loca­tion d’un bun­ga­low dans un camp­ing avec les 70 autres par­tic­i­pants au stage de com­bat. D’ailleurs, n’é­tait-ce un soleil mag­nifique et la con­nais­sance de la sit­u­a­tion, l’or­gan­i­sa­tion au cordeau des par­celles, allées, rues, mag­a­sins, kiosques, attrac­tion et mini-golfs, espace encore peu fréquen­té en cette sai­son et cepen­dant arpen­té de jour comme de nuit par des gardes en uni­forme rouge, aurait du mal à nous per­suad­er que nous ne sommes pas les hôtes d’une cité expéri­men­tale conçue par des experts en ingénierie poli­tique. Idée per­verse, que je dois être le seul à avoir à en juger par le plaisir que pren­nent les cou­ples alle­mands a bronz­er leurs jambes devant des tentes de luxe au milieu des herbages que douchent des jets automa­tiques. Grand bien leur fasse, car l’été le camp­ing peut recevoir jusqu’à treize mille clients. Pour ce qui est des prouesse physiques, nous voici dès huit heures le matin sur la plage, une éten­due de sable de plus de trente kilo­mètres, pour deux heures d’en­traîne­ment, puis deux heures encore dans l’après-midi. Entre temps, nous man­geons, nous dor­mons, nous com­men­tons les exercices.