Théories de la mort

En plus d’of­frir un récon­fort plus qu’in­cer­tain, la maxime des épi­curiens dis­tin­guant rad­i­cale­ment vie et mort (je ne peux hélas pas la citer de mémoire — je crois qu’elle porte sur la ques­tion de la destruc­tion du moi) me sem­ble opposée à la fois à la con­ser­va­tion de l’én­ergie théorisée par la physique et à l’in­tu­ition qui tend à nous représen­ter la mort comme une con­tin­u­a­tion de la vie sous un état autre et non, comme dans la mythe pla­toni­cien de la trans­mi­gra­tion ou dans la chris­tian­isme, à une attente pré­parant un retour à la vie.