Terminé cet après-midi Ecriture. Bière. Combat. Grand plaisir à écrire ce texte. Rient de tel que les démarches à l’aveugle. Pas la moindre idée de ce que j’allais mettre sous ce titre. En revanche, un chapitre final rédigé dans une extrême tension des nerfs. Ne pas savoir où l’on va exige une concentration supérieure. Si celle-ci fait défaut, l’on se perd et le travail finit dans la poubelle. Or, le téléphone n’arrête pas de sonner. Au bout du fil, des clients qui veulent des infomations sur les réseaux d’affichage. Pui le facteur qui sonne et dépose des colis. Ensuite, c’est la poste privée. J’ai à disposition quatre heures, à prendre en deux fois, car une discothèque a demandé un rendez-vous. Je cale une dernière phrase à trois heures. Cinq minutes plus tard, je suis au café Mondial. Je continue de prendre des notes, ébauche un dialogue. Le client ne vient pas. Je retourne dans mon bureau. Le téléphone recommence de sonner. Sur l’ensemble du mois de janvier, il y a eu moins d’appel que cet après-midi. A dix-sept heures, je dois voir la conseillère aux études d’Aplo. Me voici devant l’école, dans les communs et au sous-sol, dans son bureau, où je demande que l’on m’explique l’équation qu’il faut maîtriser pour obtenir la moyenne du dexième demi-semestre. Les pédagogues ont si bien crypté la formule que la conseillère elle-même s’y perd. Une fois de plus je remone dans mon bureau, une phrase sur les lèvres. A l’heure du repas, lorsque je mets le point final, je vois que j’ai oublié de prendre un visa pour la Chine.