Fièvres

Fièvres lanci­nantes. Les longues plages de som­meil n’y font rien. Pour­tant, j’in­siste. Hier, pris de ver­tiges, il fal­lut s’ar­rêter de box­er quelques sec­on­des. A l’autre bout de la salle, la Russe man­quait s’é­vanouir. A la fin de l’en­traîne­ment, le polici­er, pater­nal­iste, la morigène: “tu aurais pu tomber, te bris­er le nez…”. Puis la troupe s’é­gaye. Aus­sitôt ren­tré, je me mets au four. Aplo couché, je prof­ite de la soirée et, mal­gré un corps ver­moulu, retrou­ve mes éner­gies. La bière y con­tribue. Mais en temps nor­mal, je peux encore lire, écrire ou voir un film; là, je me con­tente de regarder par la fenêtre la neige qui tombe sur Fribourg.