Ecole 4

Au cour­ri­er, let­tre du préfet con­cer­nant le retrait sans per­mis­sion d’Ap­lo de l’é­cole valant ordon­nance pénale. Elle com­mence par ces mots: “Tout d’abord, j’ob­serve que cette ordon­nance pénale est défini­tive et exé­cu­toire dans la mesure où vous n’y avez pas for­mé oppo­si­tion…” Il est vrai: je me suis con­tenté de dire que jamais plus je ne répondrai aux deman­des ni à l’écrit ni à l’o­ral. En d’autres ter­mes, il n’y a qu’une façon de dire “non”, c’est de for­mer oppo­si­tion, c’est-à-dire d’en­tr­er en procé­dure. Dire “non” revient à dire “je joue avec vos règles”. Ce qui me con­firme que mon approche est la bonne: seule l’omer­ta peut désor­gan­is­er le dis­posi­tif en place. La suite du cour­ri­er le prou­ve: “je trans­mets directe­ment, dit le préfet au Ser­vice d’ap­pli­ca­tion des sanc­tions pénales et des pris­ons (SASPP)…”.