Peut-on raconter un voyage en ne rapportant que les gestes et paroles les plus banals, c’est à dire les plus universels? En excluant toute marque évidente d’exotisme. Cessera-t-il d’apparaître comme un voyage? Et si cette façon de faire soulignait l’étrangeté propre à la situation du fait même qu’elle n’est plus assignable au “voyage”?