Veille de marathon

Retrou­vé Mon­frère à Mala­ga, same­di soir, à la veille du marathon. Nous accom­pa­gnons maman à son hôtel (elle préfère résider près des rues pas­santes) puis man­geons des pâtes dans notre restau­rant habituel. La nuit, je rêve que je me rends sur la ligne de départ en voiture, mais, ayant garé devant l’U­sine de Genève, trou­ve la car­rosserie défon­cée. Aux badauds qui veu­lent me con­va­in­cre de porter plainte, j’op­pose que, au vu de l’é­tat de délabre­ment général de la société, les voitures sont le dernier de mes soucis. Je prends place der­rière le volant, mais ne réus­sis pas à démar­rer. Je pars à la course afin de rejoin­dre la prom­e­nade sur la mer où a lieu le départ du marathon. Pour ce faire, il me faut emprunter un sen­tier de mon­tagne. Dans la descente, je me trou­ve face à une porte. Elle est gardée par des hommes. Je me bats. Mes coups de poing, coups de coude et coups de pieds sont tech­nique­ment irréprochables, mais je ne touche pas les adver­saires. Ils par­ent, recu­lent et repren­nent posi­tion. Ain­si le com­bat se pro­longe et il devient évi­dent que je vais man­quer le départ de la course. Peu importe, me dis-je, l’essen­tiel est de courir les 42 kilomètres.