Gala opérée une première fois lundi dernier. Je l’incite à me rejoindre à Fribourg avant de poursuivre le traitement. D’une petite voix, elle me fait savoir au téléphone qu’elle est triste, qu’elle ne veut pas se montrer dans cet état, que c’est impossible, qu’elle ne peut imaginer renouer avec une vie normale, puis, la semaine prochaine, retourner en clinique où le spécialiste l’opérera une seconde fois. Une heure plus tard, elle rappelle furieuse: elle vient de découvrir qu’il existe une machine qui permettrait d’éviter le traitement post-opératoire et s’insurge:
- Le médecin ne m’a rien dit, il a menti!
- Mais pourquoi, pourquoi mentirait-il?
- Parce que la machine appartient à une autre clinique et que ces gens-là sont tous en concurrence!