De crainte d’être seul, sans femme, à une époque de la vie où former un couple est un rite de passage devant lequel seuls les plus complexés, les plus laids, les plus faibles échouent, j’ai aimé sans désirer et désirer sans aimer, choisi dans la précipitation ou cédé aux opportunités. Aujourd’hui, la solitude m’apparaît comme une force et j’imagine mal former un couple sans que s’y attache toute la nuance de valeurs qui en font le poids: amour, désir, intérêt, connivence, projets.