Gala à Genève, tantôt joyeuse tantôt abattue, œuvrant dans le quartier de la gare. Impossible de savoir ce qu’elle fait. Trois mois que je ne l’ai vue. Elle a emporté ses affaires et quitté l’appartement de Fribourg sans autre explication le 27 juillet. “Mais pas du tout, a‑t-elle fait valoir au téléphone début septembre, j’étais à Genève, tu aurais pu m’appeler!” Aujourd’hui, je la joins. Elle est sur une terrasse, elle boit de la bière, elle attend un résultat médical, ne dit rien sur notre rencontre de demain. “Et n’oublie pas mes chaussures!”