Installé derrière mon bureau du Guintzet par une chaleur extraordinaire, je guette la rue où doit apparaître d’un instant à l’autre le camion des déménageurs hongrois qui rapporte de Lhôpital mes meubles. Mon père devrait venir en tête à bord de sa Mercedes, puisque c’est lui qui ces derniers jours a donné les ordres aux employés et les guide à travers la Suisse. Jusqu’ici, je n’ai fait que répondre par “prendre” ou “abandonner” aux questions qui m’arrivaient pas SMS sous la forme: les skis? le buffet? Karcher grenier? Ecran? Baldaquin difficile, peut-on laisser?