Le chef de la police de Genève avec qui j’ai négocié à grand peine pendant des années le droit d’apposer des cadres d’affichage à vocation culturelle dans la ville et qui, il y a encore peu, m’adressait des dénonciations assorties de mises à l’amende pour pose de supports dépassant d’un millimètre de l’aplomb de la façade a autorisé il y a quelques jours la tenue dans la rue du Marché d’un stand de propagande djihadiste faisant l’apologie du terrorisme et prêchant la destruction de la démocratie. Hier, mon interlocuteur de Fribourg, lui aussi chef de la police, a fait de même.