Retour à Malaga avec frère. Même hôtel sur le port, même restaurant italien que la veille du demi-marathon. Et beaucoup de prudence. L’an dernier à Sion, à la veille de la Cyclosportive, nous avons bu des litres de bière et mangé des sardines. Le lendemain, dans le vignoble, gravissant les côtes à vélo par trente-cinq degrés, je me maudissais. Cette-fois, j’essaie de faire juste: boire peu, manger des bananes et des pâtes, éviter le café, dormir. Le matin, nous faisons imprimer nos noms sur nos T‑shirt de course puis roulons en direction de Ronda. En fin de journée, récupération des dossards auprès des Légionnaires. Partout dans la ville, des hommes poussent des vélos, vont en groupe, transportent du matériel. Cette course des 101 km de la Légion étrangère, l’une des plus cotées d’Espagne, est convoitée: vingt-cinq mil inscrits, sept mil acceptés. Dans un premier temps, nous avons été refusé. Frère a appelé, déclaré que nous avions déjà les billets d’avion, la réservation d’hôtel et la voiture.