Prendre date

A l’époque, la journée finie, venait l’heure de recevoir. Excel­lente tra­di­tion. Et qu’il serait mal venu de juger réservée à la bour­geoisie. Les paysans, les ouvri­ers partageaient leurs soirées sur le porche. Main­tenant, pour user d’une expres­sion suran­née, il faut pren­dre date. Seule­ment per­son­ne n’est disponible. Pire, les gens font enten­dre leur ent­hou­si­asme à l’idée d’être con­viés — à preuve qu’ils le sont peu — et au dernier moment, pré­tex­tant je ne sais quoi, se décom­man­dent. L’échange va à veau-l’au.