Couteaux

Hôtel Atarazanas, face au marché cou­vert, où j’ai déposé des couteaux au mois de novem­bre faute de pou­voir les pass­er dans l’avion en cab­ine. La récep­tion­niste que je n’ai jamais vue, avant même que je for­mule ma demande, rit de plaisir, ouvre un plac­ard, tire l’en­veloppe sur laque­lle j’ai écrit mon nom il y a six mois et me tend mes couteaux en se félic­i­tant d’avoir pu me ren­dre service.