Beauté 2

La pro­duc­tion de laideur, jus­ti­fiée par les néces­sités de tout ordre, au pre­mier rang économiques et sociales. Engloutisse­ment du naturel. Per­ver­sion des com­porte­ments. Hommes-machines. Agres­siv­ité. Et à la moin­dre con­tes­ta­tion, les ten­ants des néces­sités s’in­sur­gent: il n’y a pas moyen de faire autrement! Cer­tains sont d’ailleurs de bonne foi, preuve qu’ils ont déjà du côté du dia­bolique. Rien de religieux dans ce que j’a­vance: la cupid­ité érigée en loi ou l’am­bi­tion portée à une cer­taine incan­des­cence suff­isent à vous trans­former en un thu­riféraire du laid. D’ailleurs, s’agis­sant de reli­gion et donc d’amour, “il s’est sac­ri­fié pour racheter le monde”, “il sauvera celui qui se don­nera à lui”, je veux bien, je n’en ai pas l’ex­péri­ence, mais si le croy­ant rétablit la lumière pour lui et pour son entourage, il est impuis­sant lorsqu’il s’ag­it d’empêcher la destruc­tion de la beauté. La beauté: leçon sim­ple, immé­di­ate, qui rabat l’homme sur un centre.