Au restaurant du Tintero à Malaga je mange en face d’une danseuse de flamenco, aujourd’hui chercheuse. Elle rédige un thèse sur l’iconographie de la danse dans la peinture espagnole. Conversation typique avec un doctorant: il est seul à parler. Mais ce qui me frappe — et déjà me frappait — c’est l’idée admise que la direction donnée au sujet permet de suivre une trajectoire rectiligne, faite d’étapes référées à des domaines de savoir précis, enseignés et circonscrits par les études des maîtres de thèse. En somme, le contraire de l’écriture d’un livre.