Au bureau de Genève, rencontre avec le couple qui s’est porté acquéreur de Lhôpital. Contrairement à mon premier sentiment, ils ont remarqué lors de leurs trois visites les matériaux, les choix, le soin du détail, s’en félicitent et se réjouissent de la beauté du lieu. Monsieur a lu Ogrorog. Tandis que je photocopie l’acte authentique de propriété, ils consulte la pile de documents contenant l’historique récent de la maison. Comme il se doit, je l’ai posée en vrac, n’ayant rien à cacher. Tout au plus le couple pourrait-il juger que j’exagère lorsque j’annonce la somme que cette transaction va me faire perdre. De manière générale, la société française a créé des conditions si délétères que chaque parole devient suspecte. La situation en devait pas être différente dans les grands ensembles totalitaires.