Kaboul

Chez P., ren­con­tre avec une femme élancée, au vis­age fin, à l’anglais irréprochable. Nous par­lons de ceci et de cela, nous par­lons de sport. Elle me détaille un acci­dent du genou. Je finis par me croire médecin. Suis-je céli­bataire. Je con­tourne. Elle com­mence alors plusieurs phras­es par “Avec mon mari…”. De côté, quelqu’un me fait voir qu’elle me drague. J’y retourne. Elle part pour Kaboul, explique qu’elle sera reçue par le pre­mier min­istre, qu’elle vis­it­era la zone pro­tégée, que sa mis­sion dure une semaine, que c’est une chance.
- Je me réjouis.
D’où il est facile de déduire qu’elle tra­vaille pour une organ­i­sa­tion inter­na­tionale. Un moment je doute si elle par­le de vacances ou de mis­sion tant elle sem­ble amusée à l’idée de se ren­dre dans ce pays en guerre. Je demande ce qu’elle y fera.
- Oh, juste voir!