Trou

Eton­né d’ap­pren­dre que jusqu’au XVI­I­Ième siè­cle la mer est dans la cul­ture occi­den­tale un sym­bole négatif. Dans l’Ox­ford Book of the Sea, Jonathan Reban noterait ain­si: “la mer est un lieu sociale­ment indi­vis­i­ble, un espace si privé de respectabil­ité qu’on eût dit un trou noir. Ce que l’on fai­sait dans ou sur la mer ne comp­tait tout sim­ple­ment pas, ce qui explique en par­tie pourquoi le bord de mer con­nut la répu­ta­tion d’être un lieu de licence.” Or la notion de trou, au sens physique (effon­drement naturels, mines aban­don­nées, matières dis­crètes, fos­s­es abyssales) aus­si bien que sym­bol­ique (trous dans l’his­toire, dans le lan­gage, rup­tures ou impass­es dialec­tiques) est un des élé­ments clef de l’écri­t­ure d’Aca­blar, une sorte de sub­sti­tut à la notion de vide.