Potentats

Au temps des rois, le risque était le fait du monar­que. Lorsque la souf­france du peu­ple deve­nait insup­port­able, il était ren­ver­sé, décapité ou chas­sé. Aujour­d’hui les poten­tats vien­nent du peu­ple, gou­ver­nent avec com­plai­sance et retour­nent au peu­ple. Quand la sanc­tion tombe, ils parta­gent le risque en tant que mem­bre anonyme du peu­ple. Le peu­ple est ain­si devenu son pro­pre bourreau.