Poussière

Instal­la­tion des bib­lio­thèques dans le bureau de la rue Jean-Gam­bach. Il y a urgence à faire dis­paraître der­rière des livres les mon­tants de ces meubles en pan­neaux de par­tic­ules, seule­ment les livres qui ont quit­té Gim­brède il y a qua­tre ans sont tou­jours dans leurs car­tons, à Lhôpi­tal. Je me con­tente donc d’oc­cul­ter au mieux mes meubles de pous­sière en dis­tribuant les vol­umes acquis depuis mon arrivée à Fri­bourg, ce qui m’oblige à con­serv­er des textes qui, après lec­ture, mérit­eraient de finir au déval­oir; je les regarde, les pose, épuise le stock majeur, reprend en main les recalés, me décide à les plac­er der­rière les rangées exposées, puis, mal à l’aise, me sur­prend à penser qu’ils vont con­t­a­min­er les autres, à la traître, par der­rière. Alors je les jette.