Rien ne m’émeut comme la vie de ces enfants contraints par la maladie à garder le lit, pensionnaires à long terme dans une service d’hôpital, soumis à des soins constants et compliqués. Je me représente l’entourage, la famille, les médecins, offrant avec courage leur réconfort, mais qui doutent, ce dont l’enfant, grandi par le danger qui le menace, n’est pas dupe.