Rien ne me désole plus, et le cas échéant, me met en colère, que cette complaisance envers des attitudes et des œuvres dont le contenu, primitif par défaut, est tenu pour un modèle de renouveau de notre culture. Ce type de comportement, en plus d’offrir une prise évidente au travail des psychanalystes qui pourraient y configurer et leurs syndromes de culpabilité et de déni du réel, témoigne d’une conscience occidentale qui se coupe de son histoire au point d’être incapable de se souvenir que son état actuel est le fruit mature d’un long travail lequel contient, parmi ses nombreuses étapes, une étape primitive, dont le caractère est universel, constat qui disqualifie tout jugement béat devant la réintroduction du type d’attitudes et d’œuvres que je fustige ici.