L’amitié est la condition de l’exercice de la pensée. Sans la pensée, pas de présence, pas de personnalité, pas d’exercice de l’amitié. Il faut avoir des amis, les défendre et les garder avec soi pour les moments de solitude. Rien de plus effrayant que cette fausse amitié que nous vendent les marchands, de plus malsain que la dilution du singulier dans les réseaux. L’échange intempestif de signaux est une solitude augmentée.