Jacques de Bour­bon Bus­set. “J.C. me pousse  à écrire un long roman. Ce que je ne puis lui dire, car il est lui-même courageuse­ment engagé dans une ample con­struc­tion romanesque, c’est que ces grandes machines lentes et céré­monieuses m’en­nuient. Je ne marche plus, je n’y crois plus. Dieu sait que je ne suis pas enclin à admir­er incon­di­tion­nelle­ment la nou­veauté, mais il faut un min­i­mum d’ac­cord avec la sen­si­bil­ité de l’époque. Vouloir ralen­tir délibéré­ment ce qui est rapi­de, ain­si que me le sug­gère J.C., c’est se vouer à l’ar­ti­fice. Ce qui m’in­téresse, c’est de faire adhér­er au max­i­mum le déroule­ment des mots et celui des jours. Telle est la loi de la com­po­si­tion, la struc­ture de ce que j’écris. L’or­dre existe, mais ce n’est pas moi qui le mets”.
Le régime de la vitesse boulever­sé qui ordonne nos actions et notre pen­sée hypothèque cette par­tie de la réflex­ion, mais la cri­tique demeure, et c’est aujour­d’hui à la pro­duc­tion d’une réal­ité arti­fi­cielle des­tinée à rem­plac­er un monde qu’on se refuse à affron­ter que tra­vaille le roman.