Du bureau je me rends au kiosque. Quelques mètres sur un trottoir du centre-ville de Genève. A courte distance de la porte, une femme me double, ouvre, s’engouffre, me lâche la porte sur le nez. Elle ne dit pas bonjour au boutiquier, glane un bouteille de vin et un paquet de mouchoirs à l’étalage, dépose sur le comptoir, garde les yeux baissés, sort, ne dit pas au revoir. La vie heureuse tient à peu de choses.