Ce 28 novem­bre en soirée, jour de mon anniver­saire, je vois que ma réser­va­tion est pour un restau­rant de périphérie. Un taxi nous y emmène. Le patron nous attribue une table en me salu­ant de mon nom, mais fait remar­quer qu’il est encore tôt, 20h30, qu’il n’a pas allumé le feu et d’ailleurs j’ai réservé pour 21h30. J’ex­plique que c’est une fête, que nous avons le temps, Gala demande des olives, je choi­sis un vin. Et à minu­it, lorsque nous finis­sons de boire et de manger (jamon de bel­lota de Gui­jue­lo, alca­chofas a la brasa, solomil­lo de tern­era, Rio­ja et Rib­era del Duero) deux patrons enchan­tés nous rac­com­pa­g­nent, nous ser­rent la main, éteignent le feu et fer­ment la porte; de la soirée, per­son­ne n’à franchi le seuil de l’établissement.