Mon car­ac­tère me pousse aux extrêmes. Pour le meilleur, l’é­tude, le sport, pour le pire, la beu­ver­ie, la rage. Depuis tou­jours, et au moins depuis l’ado­les­cence, je mise sur ce mode d’at­teinte de l’équili­bre. Si je ruine ma san­té avec méth­ode, peu après, je recrée de la san­té, ou si je fais lit à l’im­bé­cil­lité, je me force aux meilleures lec­tures, atti­tude liée au car­ac­tère qu’il est désor­mais trop tard d’e­spér­er chang­er, mais qui ne va pas, l’âge aidant, sans pos­er la ques­tion de la fatigue, car l’équili­bre par les extrêmes est fort con­som­ma­trice d’énergie.