Etan de retour de Cuba où il est par­ti en cat­a­stro­phe et dont il revient cat­a­strophé décrivant la beauté fruste des paysages, la pau­vreté et l’humeur sauvage des gens, le Whisky bu à grands traits sur une ter­rasse de bois où les voisins “se suc­cè­dent sans aucun besoin de par­ler” et enfin cet aéro­port de San­ti­a­go qu’il rejoint à pied, de nuit et à tra­vers champs, for­cé de cor­rompre un agent de voy­age pour mon­ter à bord d’une avion­nette où il n’y a plus une place de libre. Le voici à Fri­bourg, dans la neige, récla­mant des détails sur le marché de la loca­tion dans la ville, me con­sul­tant comme l’o­r­a­cle pour que je dise si Fri­bourg est le lieu d’avenir de la Romandie, ou au moins un havre, lui qui veut croire que Cuba est pas le par­age de sa deux­ième vie.